Le mépris de ses salariés égale le dédain de ses clients
France-Telecom : Orange mécanique à profit
• « Nouvelle tentative de suicide d’une salariée de France Télécom » titre LeMonde.fr ce vendredi 11 septembre. Manifestement cela commence à faire beaucoup. Et il devient de plus en plus difficile pour la direction de France-Telecom de cacher qu’elle traite avec autant de mépris ses salariés qu’elle dédaigne ses clients. (Orange.fr n’aime pas ses clients) Les uns et les autres sont justes bons à presser jusqu’à la dernière goutte. Et à jeter. France-Telecom : une Orange mécanique à profit.
A dire vrai ce n’est pas nouveau. Les journaux se font l’écho régulièrement des suicides (ou tentatives) qui ternissent la vie de l’entreprise. Au demeurant, il suffit de connaitre dans son entourage un employé d’une boutique Orange pour avoir une idée des méthodes brutales de management qui sévissent dans le bunker France-Telecom, pour toucher du doigt la pression permanente exercée sur les salariés. Dans le bunker on est coupé du monde vivant. Mais on connait les ficelles de la communication.
Le bunker France-Telecom-Orange.fr
Les « péripéties » suicidaires des employés ne sauraient troubler la satisfaction de l’objectif unique: Orange, mécanique à profit. Pas davantage que les déboires des clients facturés pour des services dont ils ne bénéficient pas. Chez France-Telecom-Orange.fr « DRH » (Direction des Ressources Humaines) et « Service client » sont des abus de langage. Rien d’autre. La DRH n’est qu’une création marketing pour faire de la communication interne (et vers l’extérieur lorsque les faits l’imposent). Le « service client » n’est qu’une création marketing sans activité en rapport avec sa dénomination. Le « service client » est organisé pour noyer le « client » dans le dédale de ses procédures, jusqu’à l’exaspération, jusqu’au renoncement.
Dans le bunker France-Telecom, la culture du mépris règne. La direction fait la sourde oreille (définition du mépris) sauf quand le buz médiatique oblige à réagir. Il semblerait cette fois qu’elle ne puisse plus rester les bras croisés. A suivre donc. Quant aux clients laissés pour compte, ça va continuer. Tant que ça ne fait pas de bruit médiatique c’est sans importance.